Sommaire : Communication du Comité laïque des HP Investir dans l'éducation et refonder l'école Nos écoles, hier et aujourd'hui
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Chères et chers collègues
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37ème édition L'ORAL, L'ECRIT LANGAGESdu 27 mai au 3 juin 2015dans les locaux du haras national de Tarbes Plaquette 2015Dans le cadre du Mai du Livre |
REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES DANS LE PRIMAIRELa position de la Ligue de l’Enseignement F.O.L. 65La FOL 65 organise, pour les Etablissements scolaires du département, et dans l’esprit du Service Public, des activités sportives et culturelles complémentaires. Ces
activités sont organisées dans beaucoup de cas à partir de la vie
associative existante dans ces écoles : associations d’Ecoles dont
celles qui ont, notamment des pratiques sportives avec l’USEP. La F.O.L. 65 soutient fortement l’abandon de la semaine de quatre jours de travail. Elle a pris connaissance du contenu de cette réforme des rythmes scolaires qu’elle ne confond pas avec une réforme en profondeur qui se donnerait pour objectif essentiel la lutte contre l’échec scolaire. Elle
s’inscrit, d’une manière naturelle, comme partenaire de
l’Ecole. Elle a la volonté de participer à la construction d’un Projet
Départemental cohérent et de projet locaux. Des réunions de
concertation entre les Enseignants, les Parents d’Elèves, les Elus et
les Mouvements Complémentaires de l’Enseignement Public lui semblent
nécessaires. Les activités culturelles et sportives seront-elles obligatoires ou facultatives ? Nous lisons ici et là des avis différents. Il est évident que, si elles n’étaient que facultatives, les inégalités se creuseraient encore davantage. Une mise en concurrence des établissements serait plus que dangereuse. L’Association des Maires de France a exprimé ses difficultés quant au financement de ces activités. Les Ecoles rurales risquent d’en être pénalisées. Un éclaircissement semble nécessaire : Les disciplines fondamentales que sont les disciplines sportives et artistiques, vont- elles être renvoyées définitivement hors du temps scolaire et assurées uniquement par des intervenants ? Ce serait un éclatement regrettable et une fragmentation dangereuse de l’espace scolaire et du cadre national laïque. La F.O.L. souhaite aller dans le sens de l’égalisation, dans notre pays, des conditions de l’enseignement. Tarbes le 28 Janvier 2013 |
Tribune parue dans Le Monde du 7 février 2014 La rumeur n’est jamais innocente. Notre histoire en est riche d’exemples. On a montré comment elle a accompagné le coup d’Etat de Napoléon III face à de prétendues tentatives d’attentat. Comment, après la défaite de 1870, des rumeurs de cannibalisme ont traversé certains villages de Dordogne à la recherche de boucs émissaires, justifiant des actes de barbarie. Cent ans plus tard, à Orléans, une rumeur antisémite a laissé croire que les cabines d’essayage de certains magasins de vêtements féminins étaient des pièges pour les clientes, livrées à la traite des Blanches. Cette « rumeur d’Orléans » continue de courir sous diverses formes. Quand la rumeur s’est installée, l’ampleur du mensonge n’importe guère. Si la rumeur a pris, c’est que ses colporteurs ont suscité un réflexe de protection des familles, le plus souvent en créant une inquiétude irrationnelle. Une inquiétude telle que la diffusion de la vérité est rarement d’un secours suffisant. Une fois que la rumeur devient un phénomène social, nourri des conversations croisées, alors elle s’entretient elle-même, crépitant de son petit feu. Dans nos sociétés dans lesquelles certains médias sont chaque jour avides de nouvelles actualités et font peu de tri, ce feu s’allume vite et devient parfois un incendie. C’est le cas lorsque cette rumeur s’attaque à l’école publique. Celle qui s’est propagée fin janvier dans plusieurs collèges à propos des modules ABCD de l’égalité a été une attaque organisée contre la République. Elle a été transportée par des SMS, envoyés en masse aux parents, appelant au boycottage de l’école, avec pour seul objectif de saper la confiance dans notre école publique. Les messages sont de pures élucubrations. Rappelons les faits. Les modules se déroulent au primaire (et pas au collège) dans 600 classes volontaires. Ils prennent place dans les enseignements existants sur les savoirs de base. Ils sont adaptés selon les niveaux. Ils ont été conçus par des professionnels et des mouvements éducatifs, dont la Ligue de l’enseignement, pour permettre aux élèves de s’interroger sur leurs différences, dans divers contextes d’apprentissage : Est-ce qu’un chevalier a le droit d’avoir peur du noir ? Est-ce que les princesses peuvent aussi jouer un rôle dans leur propre histoire ? Comment organiser des jeux de ballon mixtes ? Voici les enjeux de ces modules. LE RESPECT MUTUEL ET LE REFUS DE LA VIOLENCE L’égalité et le respect ne sont pas une nouvelle matière, une nouvelle case à cocher dans les programmes. Ils sont une nouvelle dimension dans l’apprentissage des savoirs de base dans le cadre d’une école laïque. On est loin de la désinformation grossièrement mensongère, souvent haineuse, de ces derniers jours. Des attaques de ce type, il en existe chaque semaine. Mais celle qui a concerné les ABCD de l’égalité n’est pas un épisode ordinaire pour deux raisons. La première, c’est que cette rumeur a eu une perfide efficacité, parce que plusieurs personnalités publiques ne se sont pas contentées de la diffuser, mais l’ont accréditée en alimentant un faux débat sur la prétendue théorie du genre. Il y a sans doute beaucoup de paresse dans les commentaires que nous avons subis pendant plusieurs jours sur ce nouvel épouvantail. A l’école publique, les enseignants et les personnels ont pour mission de faire découvrir, partager et faire vivre les valeurs de la République. Ils l’ont fait de manière exemplaire en réponse aux rumeurs, et ce, le plus souvent, avec la confiance des parents, des élus locaux et avec le concours de nombreuses associations d’éducation populaire. L’enjeu est de taille, car faire reculer les stéréotypes et les violences sexistes, c’est combattre les violences conjugales, qui frappent 400 000 femmes chaque année. Il s’agit également de faire disparaître les souffrances d’enfants victimes d’insultes sexistes dans les cours de récréation. C’est enfin faire progresser la mixité professionnelle et reconnaître que la diversité est une richesse, y compris pour les entreprises. C’est un combat qui mérite que chacun se mobilise et assume ses responsabilités.
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LA LITTERATURE DE JEUNESSE FAIT ENTENDRE SA VOIX
La littérature de jeunesse a été propulsée depuis quelques jours sur le devant de la scène. L’occasion (inespérée ?) de rappeler les fondamentaux d’une littérature inventive, riche, ouverte au monde et aux autres. Une littérature innovante, qui vit au rythme de ses lecteurs. Une littérature qui, grâce au talent et à la fantaisie de ses illustrateurs, grâce à l’exigence de qualité de ses éditeurs, grâce à la finesse et à l’honnêteté de ses médiateurs peut aborder une large palette de sujets. Sujets historiques, sujets d’actualité, questions de société, sujets plébiscités ou sujets plus « tabous », car tous les thèmes méritent d’être abordés, toutes les questions peuvent être posées ! Les éditeurs prennent à cœur leur responsabilité dans le choix du texte. C’est leur mission première, l’essence même de leur métier. Choix d’un texte juste, sensible, accessible, ouvert, qui invitera d’abord chaque lecteur à découvrir le plaisir de l’histoire racontée, et aidera le bébé, l’enfant, l’adolescent ou le jeune adulte à grandir, à se construire, à se connaître, à appréhender le monde qui l’entoure, à le comprendre pour s’y inscrire pleinement et volontairement. Les éditeurs de littérature de jeunesse croient profondément que l’enfant est apte à développer sa propre vision du monde à partir d’une histoire. Que l’enfant grandit en questionnant la vie. Que par le truchement du livre, il construit son jugement, apprend à raisonner. Les mots de Bruno Bettelheim ne sauraient que confirmer ce leitmotiv de la littérature de jeunesse. « Pour qu’une histoire accroche vraiment l’attention de l’enfant, il faut qu’elle le divertisse et qu’elle éveille sa curiosité. Mais pour enrichir sa vie, il faut en outre qu’elle stimule son imagination, qu’elle l’aide à développer son intelligence et à voir clair dans ses émotions ; qu’elle soit accordée à ses angoisses et à ses aspirations ; qu’elle lui fasse prendre conscience de ses difficultés tout en lui suggérant des solutions aux problèmes qui le troublent »[1]. L’édition jeunesse en France publie chaque année plus de 5 000 nouveautés, d’une qualité qui n’est plus à démontrer. Convoquant tour à tour l’humour, le sérieux, l’émotion, la littérature de jeunesse sait évoquer la vie avec sensibilité. Face à toute velléité ou volonté de censure (soulignons en outre que les publications jeunesse sont déjà soumises au contrôle d’une commission de surveillance instituée par la loi du 16 juillet 1949), il nous semble plus que jamais nécessaire de rappeler que les livres ne doivent pas devenir un instrument de manœuvre politique, ni être bannis des bibliothèques. Laissons-les avec confiance à leurs lecteurs, ils sont entre de bonnes mains !
Hélène Wadowski, Présidente du groupe Jeunesse du SNE
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Le Collectif Laïque des Hautes-Pyrénées, réuni le 7 mars, communique :
Dans le cadre de la politique de l’emploi et de la Formation
professionnelle mise en place par le gouvernement, une action est menée
actuellement dans le bassin d’emploi et l’arrondissement de
Bagnères-de-Bigorre.
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Investir dans l'éducation et refonder l'écoleLors du dernier Salon européen de l'Education, la Ligue a présenté aux différents candidats de l'élection présidentielle de 2012 ses propositions pour "investir dans l'éducation et refonder l'Ecole, pour un avenir solidaire".Elaborées par le Comité national éducation de la Ligue, ces propositions se veulent un prolongement de notre texte fondateur "refonder l'Ecole pour qu'elle soit celle de tous". Cette plaquette de 6 pages, premier outil élaboré dans la cadre de "2012, la Ligue fait sa campagne" est disponible à la fédération des Hautes-Pyrénées de la ligue de l'enseignement. Vous pouvez également la télécharger ICI |
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Le projetIl
consiste à écrire l'histoire de nos écoles (ou de celle que l'on a
choisie) et d'aboutir à la période actuelle. A la fois travail
historique sur une école et regard sur l'actualité, correspondance
entre le passé et le présent, le local et le national, il se veut à la
portée de tous.
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